« Mon véritable adversaire, c’est la finance »
Il a gagné!
Projet de rapprochement capitalistique entre le London Stock Exchange (Bourse de Londres) et la Deutsche Börse (Bourse de Francfort)
La réaction des banques en France a été très vive:
« un mauvais coup porté à l’euro et à l’espace monétaire européen », estimait l’Association française des banques, habituée à un langage plus diplomatique. L’enjeu est de taille: si cet accord devait aboutir en l’état, il signifierait pour Paris non seulement des pertes d’emplois non négligeables dans la finance elle-même, mais aussi plus largement une perte de signification comme centre économique.
Comment en est-on arrivé là ?
Euronext et la Place de Paris ont joué dans les années 2000 un rôle majeur dans cette consolidation. D’abord avec la création d’Euronext en 2000, puis de NYSE Euronext en 2007 et, enfin, avec le projet de rapprochement entre NYSE Euronext et Deutsche Börse en 2012, entravé par l’Autorité de la Concurrence Européenne – cette dernière arguant que l’ensemble détiendrait un quasi-monopole sur les marchés des dérivés de taux et d’actions reflétant une absence de vision mondiale de la concurrence dans le domaine des transactions de produits financiers.
Cet élan s’est brisé devant l’absence de vision stratégique, voire simplement d’intérêt et de compréhension, des principaux responsables économiques et politiques français.
La prise de contrôle de NYSE Euronext en 2013 par l’un des deux grands acteurs américains, ICE, a conduit au démantèlement d’Euronext avec les ventes des plates-formes actions NYSE et de produits dérivés à ICE et de l’organisme de compensation au LSE, ce qui a fini par déshabiller Euronext.
Conclusion:
Dans quelques années, il n’existera probablement plus que trois ou quatre opérateurs boursiers de taille mondiale : un chinois, deux américains et un européen. Regroupant leurs forces, Deutsche Börse (Francfort) et le LSE, (Londres) dont les capitalisations boursières sont respectivement de 15,2 milliards d’euros et 11,7 milliards d’euros, comptent bien être l’européen des quatre, reléguant loin derrière Euronext, (Paris) l’opérateur paneuropéen dont la capitalisation boursière est dix fois moindre.
Sources: Boursorama | Bertrand Jacquillat | Les Echos | Alternatives Economiques
C’est la finance dit-il, il fait un remaniement ministériel, on avait 32 ministres, suite au soi disant remaniement, il y en a 38.
Quant on sait ce que coûte, un ministre à l’année, effectivement son problème c’est la finance