1°) Les ambassadeurs sans ambassades.
2°) Les préfets sans fonctions.
3°) Le C.E.S.E (25 rapports et avis en 2017)
4°) Réduction du nombre d’élus.
(un élu pour 600 habitants contre un élu pour 100 habitants actuellement.)
5°) Formation professionnelle: 30 milliards !
1°) Ségolène Royal Ambassadrice des pôles
47 000 euros par an, plus 30 000 euros de frais de mission pour le responsable et son équipe.
Sources
2°) Copinage payé par nos impôts : l’Etat finance une douzaine d’ambassadeurs, sans ambassade.
–Ambassadeur pour les droits de l’Homme chargé de la dimension internationale de la Shoah, des spoliations et du devoir de mémoire : François Croquette (Diplomate)
–Ambassadeur délégué à l’environnement : Xavier Sticker (Diplomate)
-Ambassadeur, délégué interministériel à la Méditerranée : Nicolas Galey (Diplomate)
–Ambassadeur délégué à la coopération régionale dans la zone de l’Océan indien : Luc Hallade (Diplomate)
–Ambassadeur pour les commissions intergouvernementales, la coopération et les questions frontalières : Maxime Lefèbvre (Diplomate)
–Ambassadrice chargée des négociations sur le changement climatique pour les énergies renouvelables et la prévention des risques climatiques : Brigitte Collet (Diplomate)
–Ambassadeur pour le partenariat oriental de l’Union européenne et de la Mer Noire, co-président du groupe de Minsk : Stéphane Visconti (Diplomate)
–Ambassadeur chargé de l’adoption internationale : Odile Roussel (Diplomate)
–Ambassadeur délégué à la coopération régionale dans la zone Antilles-Guyane : Jean-Bernard Nilam (ex-Directeur de Cabinet du Ministère des Outre-mer)
–Ambassadeur chargé de la lutte contre le VIH-SIDA et les maladies transmissibles : Michèle Boccoz (Diplomate)
–Ambassadeur chargé de la stratégie internationale en matière de lutte contre le terrorisme : Patrick Maisonnave (Diplomate)
–Ambassadeur chargé de la négociation internationale pour les pôles Arctique et Antarctique : Ségolène Royal (Ancienne ministre).
3°) Réformer le CESE, Conseil économique, social et environnemental ?
233 conseillers : 2 877,94 euros net – 6 342,82 euros pour le président.
150 employés : 4 000 euros en moyenne
Absentéisme : 35%
Des antennes régionales (Ceser).
Cout total : 100 millions d’euros.
Nombre de rapports produits, : 25 rapports et avis en 2017 pour un coût moyen de 1,5 million d’euros le rapport..!!
4°)
Préfets fantômes : un scandale français
Le système. (ou plutôt la combine)
- Nommé « préfet en mission de service public »
- Au bout de quelques mois, ces préfets bidons sont nommés préfets hors cadre.
- 6.000 € brut mensuels en attendant la retraite ou d’être élu sénateur, voire député.
- Si élu député ou sénateur : il est placé alors en détachement et ne reçoit plus de l’Etat qu’un tout petit salaire correspondant exactement au paiement de ses cotisations de retraite de préfet.
- A la retraite: une pension mensuelle d’environ 4.000 euros bruts.
- Lorsqu’ils décident de quitter leurs mandats électoraux ils peuvent tout cumuler : retraite de préfet, de parlementaire et d’élu local. Les montants de ces cumuls sont particulièrement choquants (15.124 euros bruts mensuels par exemple pour Michel Delebarre)
Cette existence de faux préfets est un scandale français qui bénéficie d’un habillage légal, un scandale qui serait inadmissible chez nos voisins comme le Royaume-Uni ou l’Allemagne.
Il n’est pas facile de justifier les salaires et parachutes dorés des patrons du CAC40, mais ils ne sont que 40 et c’est de l’argent privé.
Les préfets fantômes sont beaucoup plus nombreux, et c’est l’argent du peuple français!
Sources
5°) Réduction du nombre d’élus.
Députés : 350
Sénateurs : 150.
Députés européens inchangés : 15.
Les rémunérations ne seront pas modifiées.
Plus réorganisation des régions, départements et communes.
Avec de telles réformes le nombre d’élus baissera substantiellement et ramènera la France dans un taux de représentation compris entre l’Allemagne et les États-Unis, soit environ un élu pour 600 habitants contre un élu pour 100 habitants actuellement.
6°) 30 Milliards pour la formation professionnelle !!
La France consacre plus de 30 milliards par an à la formation professionnelle pour des résultats décevants.
Plus de 50 000 prestataires proposent des formations, selon un rapport du Sénat de 2007.
7 milliards transitent par des structures répondant au doux nom d’organismes collecteurs agréés, les OPCA, gérés par les partenaires sociaux.
Les OPCA peuvent dépenser pour leur gestion opérationnelle
700 millions d’euros!
Les 48 OPCA qui gèrent ces organismes paritaires peuvent ainsi employer des permanents, et donc de les rémunérer sur les fonds de la formation professionnelle.
«la plupart des formations dispensées sont courtes et non diplomantes», dénonce Pierre Cahuc. «N’importe qui peut ouvrir un organisme de formation», assure Bertrand Martinot. Et une fois l’organisme créé, le contrôle devient surtout administratif. Et la certification est insuffisante.
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