David Cameron
Il avait promis un référendum pour faire plaisir aux pro-Brexit comme Nigel Farage, et espérer se faire réélire, ce qui s’est produit.
En janvier 2013, il s’engage à organiser avant fin 2017 un référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l’Union Européenne. (s’il est élu).
En mai 2015, le Parti conservateur, déjouant les pronostics, a remporté les législatives avec une majorité absolue des sièges, et M. Cameron s’est retrouvé avec la patate chaude d’une promesse électorale à tenir.
Boris Johnson
En se prononçant en faveur du Brexit, il se positionne comme un prétendant à la tête du parti mais aussi, et surtout, pour le 10, Downing Street.
Nigel Farage
Le leader du parti europhobe Ukip et de la campagne pro-Brexit, qui a reconnu, à peine la victoire annoncée, que l’une de ses promesses, en l’occurrence la redirection de la subvention versée chaque semaine à l’UE vers la sécurité sociale britannique, était irréalisable.
Résultats
Ils n’avaient jamais envisagé une sortie effective de l’UE.
La livre sterling est devenue une devise faible.
Leur inconséquence et leur arrivisme hypothèquent l’avenir de la Grande Bretagne.
Boris Johnson, a adopté un ton inhabituellement conciliant avec ses adversaires d’hier, en assurant que le Royaume-Uni fait « partie de l’Europe » et que la coopération avec ses voisins du continent allait « s’intensifier ». !!!!!!!!!!!!!!!!